Foudre
Portrait de l'émancipation d'une jeune femme au début du XXe siècle aux images somptueuses
La réalisatrice Carmen Jaquier s’est inspiré du cinéma de Pasolini et de la peinture de Segantini pour ce premier long métrage, tourné en Valais. Le film a fait ses débuts dans les festivals, à Toronto et à San Sebastian.
La réalisatrice suisse Carmen Jaquier a étudié le graphisme avant de tourner son premier court métrage, «Bouffe moi!» (2004), et de commencer des études à l’École Cantonale d’Art de Lausanne. Son film de diplôme, «Le tombeau des filles» (2011), a décroché le Pardino d’argento au festival du film de Locarno. Ensuite, elle s’est consacrée à l’image et au montage au sein du collectif Aamen. Le film du collectif, «Heimatland» (2015), et son court métrage «La rivière sous la langue» (2015) ont tous deux été présentés à Locarno. «Foudre» est son premier long métrage de fiction, présenté en Première Toronto.
«Foudre» | Synopsis
L’été 1900, dans un village suisse. Élisabeth, 17 ans, s’apprête à prononcer ses vœux quand le décès brutal de sa sœur aînée l’oblige à retrouver sa famille et la vie à la ferme. Dès son arrivée, elle découvre que la mort de sa sœur est entourée d’un mystère étrange et se doute que ce silence cache quelque chose. Entre travail difficile aux champs, parents conservateurs et regards détournés des garçons du village, elle va peu à peu découvrir les secrets de sa sœur aînée.
«Foudre» | Avis
«La talentueuse réalisatrice romande Carmen Jaquier explore, à travers des images impressionnantes, l’émancipation féminine dans un contexte de normes sociales oppressantes.» – ZFF | «‹Foudre› est un premier film puissant, visuellement majestueux et précis, qui révèle une réalisatrice résolue à imposer son point de vue.» – cineuropa