« La puberté, c’est un peu un ‘body horror’ en soi, surtout quand on ne comprend pas ce qui nous arrive ».
L’interview complète de la jeune réalisatrice faite par Lliana Doudot au NIFFF 2023 est à découvrir via le lien en bas de page.
Amanda Nell Eu, diplômée de la London Film School, explore l’identité féminine et le corps durant la puberté dans son premier long-métrage.
« La puberté, c’est un peu un ‘body horror’ en soi, surtout quand on ne comprend pas ce qui nous arrive ».
L’interview complète de la jeune réalisatrice faite par Lliana Doudot au NIFFF 2023 est à découvrir via le lien en bas de page.
Née le 26 novembre 1985 à Kuala Lumpur (Malaisie), Amanda Nell Eu est diplômée de la London Film School. Elle a réalisé deux court-métrages au Royaume-Uni et en Malaisie. IT’S EASIER TO RAISE CATTLE a été présenté au Festival de Venise en 2017, puis a remporté une mention spéciale au festival du court-métrage de Clermont-Ferrand. Amanda a participé au Berlinale Talent Campus et à la Locarno Filmmakers Academy. Dans son travail, elle explore le corps et l’identité féminine dans le contexte culturel de l’Asie du Sud-Est. TIGER STRIPES est son premier long métrage.
TIGER STRIPES | Synopsis
Zaffan, 12 ans, vit dans une petite communauté rurale en Malaisie. En pleine puberté, elle réalise que son corps se transforme à une vitesse inquiétante. Ses amies se détournent d’elle lorsqu’une crise d’hystérie collective frappe l’école. La peur se répand et un médecin intervient pour chasser le démon qui hante les filles. Comme un tigre harcelé et délogé de son habitat, Zaffan décide de révéler sa vraie nature, sa fureur, sa rage et sa beauté.
TIGER STRIPES | Avis
«Insolent en diable, ce premier long-métrage venu de Malaisie réjouit. Il raconte avec malice, et amour du cinéma de genre, la mutation adolescente et la féminité triomphante. Et révèle une jeune cinéaste qui n’a peur de rien : Amanda Nell Eu.» – Bande à Part | «Emaillé de scènes captées au téléphone portable – par les jeunes actrices elles-mêmes –, le film rend compte, dans une liberté sidérante, de l’expérience adolescente contemporaine où il ne s’agit plus seulement de s’ausculter devant son miroir mais à travers l’image renvoyée par les réseaux sociaux.» – Le Monde | «Bigarré comme le pelage du tigre, voilà un film qui mêle les couleurs et les sensations, en s’adressant à la fois aux adultes et aux jeunes.» – Télérama