Peter Dourountzis réhabilite les journalistes du magazine Détective face au mépris ambiant envers ce type de presse jugée racoleuse. Le jeune réalisateur franco-grec s’intéresse en outre à la domination domination masculine depuis l’adolescence dès lors qu’il a eu conscience de la peur que vivent les femmes dans l’espace public. La thématique irriguait déjà son premier film VAURIEN, en sélection officielle du Festival de Cannes en 2020.
RAPACES
Thriller haletant mettant en scène des journalistes d'investigation en quête de vérité sur un féminicide d'une brutalité inouïe.
L’affaire Elodie Kulik – Le point de départ
En 2002, Elodie Kulik, une jeune banquière de 24 ans, est retrouvée morte dans la Somme, après avoir été violée et brûlée vive. Une séquence glaçante de son appel aux secours sur le 17 est enregistrée. L’enquête durera plus de dix ans, marquée par une vidéo de viol retrouvée sur un téléphone, l’identification tardive d’un ADN, et un procès très médiatisé. Cette affaire emblématique a profondément marqué l’opinion publique et inspiré le premier jet du scénario de RAPACES.
RAPACES | SYNOPSIS
Samuel (Sami Bouajila), journaliste d’investigation chevronné, et Ava (Mallory Wanecque), sa fille et stagiaire, sont chargés de couvrir pour leur magazine le meurtre d’une jeune femme. D’abord simple observatrice, Ava se laisse happer par l’enquête, jusqu’à franchir les limites de son rôle.
RAPACES | AVIS
«Avec RAPACES, Peter Dourountzis s’inscrit dans la grande tradition du polar social à la française, de Dominik Moll et sa NUIT DU 12 à UNE AFFAIRE D’ÉTAT d’Éric Valette en passant par le MILLE MILLIARDS DE DOLLARS de Verneuil.» – Le Figaro | «Un thriller apparemment sombre et austère, mais auquel une écriture sensible et de grands acteurs viennent apporter chaleur et lumière.» – Version Femina | «La brutalité du meurtre d’une jeune femme attaquée à l’acide pousse Samuel, journaliste de faits divers, à mener une enquête indépendante, à l’insu de sa rédaction. Il le fait aussi vu l’intérêt de sa fille, stagiaire dans le même journal. C’est l’occasion pour père et fille de se reconnecter. Peter Dourountzis en fait un thriller sobre, efficace, haletant qui s’intéresse autant à la relation père-fille, à la transmission qu’aux maux contemporains tel le féminicide. Sami Bouajila et Mallory Wanecque forment un beau duo.» – Le Soir.be