L'AMOUR DE MES PARENTS

L’amour de mes parents | Synopsis

“Pour l’amour du ciel, quelles questions !”, dit la mère lorsque le fils ouvre la conversation. Le couple Liechti est marié depuis plus de soixante ans et vit en Suisse orientale dans un joli appartement en rondins. Du printemps à l’automne, le père Liechti passe beaucoup de temps dans son grand jardin. C’est lui le maître, il peut tout organiser et bricoler pendant des heures. Pendant ce temps, la mère Liechti s’occupe du ménage, repasse les innombrables chemises de son père et veille à ce que des repas chauds soient servis chaque jour. On fait des grillades avec les habitants de l’immeuble, on joue aux dés avec des collègues ou on discute du sens ou du non-sens d’un support mural dans la salle de bain. Ce qui semble d’abord être une harmonie parfaite devient de plus en plus un portrait intime de deux personnes qui s’aiment inconditionnellement, mais qui ont tout de même leurs propres idées sur les grandes et petites choses de la vie. Ils s’ouvrent et dévoilent leurs pensées. Les thèmes centraux sont l’enfance, le passage à l’âge adulte, le développement professionnel, l’émancipation, l’argent et enfin la foi.

L’amour de mes parents | Avis

«Incroyablement touchant, bouleversant, douloureux et réchauffant. En regardant ce film, on passe par des bains de différents degrés d’émotion ; une véritable compassion et finalement une vie commune. On quitte malgré tout la salle de cinéma avec la certitude qu’il y a de l’amour quelque part. Avec le théâtre de marionnettes, Peter Liechti a trouvé une forme merveilleuse de narration – une œuvre d’art.» – Ruth Baettig arttv.ch & festivalonline.ch | « est l’une des rares contributions cinématographiques à l’histoire des mentalités suisses(-allemandes). L’événement artistique, qui lui attribue une catégorie à part par rapport aux portraits de parents cinématographiques courants, est toutefois le deuxième niveau auquel l’événement est élevé de manière théâtrale et détournée. Le prix du meilleur film que lui a décerné le jury des lecteurs du “Tagesspiegel” de Berlin après la première projection au Forum des jeunes films de cette année, “la section de la Berlinale qui prend le plus de risques”, a justement récompensé cette dimension esthétique.» – Christoph Egger Neue Zürcher Zeitung