SIDONIE AU JAPON
Isabelle Huppert, écrivaine endeuillée, se retrouve "lost in translation" lors d'un voyage professionnel au pays du Soleil-Levant.
Cette rencontre entre une écrivaine française et son éditeur japonais offre un très beau rôle à Isabelle Huppert qui vit une romance toute en délicatesse dans un décor magnifique. Cette ode à l’aventure embarque le public à la découverte du Japon et témoigne des bienfaits de l’ouverture à d’autres cultures que la sienne.
Après des études de Langues Etrangères Appliquées, Elise Girard obtient sa maîtrise de Techniques et Langage des Médias, spécialisée en écriture de scénario à La Sorbonne Paris IV, son mémoire de fin d’étude portant sur CLÉO DE 5 À 7 d’Agnès Varda. C’est la rencontre avec Jean-Max Causse et Jean-Marie Rodon, qui la lie depuis 1997 aux cinémas Action pour lesquels elle deviendra attachée de presse et programmatrice. L’univers des cinémas indépendants du quartier latin ne fera que renforcer son goût pour une certaine cinéphilie et surtout l’amènera à écrire et réaliser ses deux films documentaires : SEULS SONT LES INDOMPTÉS (ou l’aventure des cinémas Action) en 2003 et ROGER DIAMANTIS ou la vraie vie en 2005. Après son premier long-métrage, BELLEVILLE TOKYO sorti en salle en juin 2011, elle tourne DRÔLES D’OISEAUX en 2015.
Filmographie :
2023 Sidonie au Japon
2016 Drôles d’oiseaux
2010 Belleville Tokyo (1er LM)
2005 Roger Diamantis ou la vraie vie (docu)
2003 Seuls sont les indomptés (ou l’aventure des cinémas Action) (docu)
SIDONIE AU JAPON | Synopsis
Sidonie Perceval, écrivaine française confirmée, pleure son mari décédé. Invitée au Japon pour la réédition de son premier livre, elle est accueillie par son éditeur local qui l’emmène à Kyoto, la ville des sanctuaires et des temples. Alors qu’ils voyagent ensemble à travers les fleurs du printemps japonais, elle s’ouvre peu à peu à lui. Mais le fantôme de son mari suit Sidonie: elle devra enfin se défaire du passé pour s’autoriser à aimer à nouveau.
SIDONIE AU JAPON | Avis
«Cette chronique, d’une délicatesse, d’une épure et d’une pudeur infinies, et dont la mélancolie est tempérée par un humour cathartique, figure l’errance existentielle d’une femme, son travail de reconstruction après le deuil, sa résilience, son courage.» – Le Journal du Dimanche | «Entre comédie burlesque, ce film de deuil et romance, tire sa vitalité de ses changements de ton, imputables à la regrettée Sophie Fillières, maîtresse d’œuvre du scénario.» – La Septième Obsession | «Cette balade gaie et triste à travers le Japon est splendidement filmée par la grande chef-op Céline Bozon, qui confectionne un écrin élégant pour le regard profond et subtil d’Elise Girard.» – Transfuge