Le film raconte l’histoire d’une femme qui disparaît après la naissance de son enfant. Ce faisant, il n’indique pas ce qui est bien ou mal, mais raconte sous une forme condensée l’histoire d’une jeune mère qui ne veut ou ne peut pas être mère, mais dont le corps le lui rappelle constamment.
LES PARADIS DE DIANE
- Publié le 9. janvier 2024
Le film projeté aux Journées de Soleure de Carmen Jaquier et Jan Gassmann fait également son entrée dans la section Panorma de la Berlinale 2024.
LES PARADIS DE DIANE | Synopsis
Immédiatement après la naissance de son premier enfant, Diane s’enfuit de la maternité. Elle aurait pu faire partie de ce clan : maternelle, instinctive, puissante mais elle doit faire face à l’effondrement d’un idéal. Débute alors pour elle un voyage, source d’une transformation intérieure et extérieure.
Brève critique de Felix Schenker
Après le formidable premier film de Carmen Jaquier, FOUDRE, on attendait beaucoup. Trop, sans doute ! C’est ainsi que LES PARADIS DE DIANE ont reçu des éloges : Le film de Carmen Jaquier et Jan Gassman a non seulement ouvert les 59e Journées de Soleure, mais il est également représenté dans la section Panorama de la Berlinale de cette année. Cela est sans doute dû au thème, en effet le point de départ est passionnant : une mère prend la fuite car elle ne peut développer de relation avec son nouveau-né. Elle quitte Zurich et s’installe dans une cité balnéaire espagnole. Ce qui suit se transforme malheureusement en un spectacle incongru. Le film est raconté avec des images “lourdes de sens” qui semblent artistiques, mais qui sont en fait des absurdités. On aurait pu tirer tellement plus de cette thématique. Gassman et Jaquier l’ont laissée passer. La musique du film est en revanche envoûtante.
LES PARADIS DE DIANE | Avis
«Le scénario de LES PARADIS DE DIANE est absurde. Une fois de plus, on constate que la Suisse manque de bons scénaristes – mais visuellement, le film a de l’allure et la nouvelle venue Dorothee de Koon est tout simplement une merveille.» – Geri Krebs | «LES PARADIS DE DIANE [raconte] avec des images magnifiques le détachement radical [de] l’anti-héroïne Diane […].» – Berlinale