Pour créer le personnage de Fuki, cette jeune fille en CM2, Chie Hayakawa dit avoir puisé dans ses propres émotions d’enfance, entre “peur diffuse, culpabilité, refuge dans l’imaginaire, émerveillement candide face à un tableau…”. Yui Suzuki, qui interprète le rôle de Fuki, marque ses premiers pas sur le grand écran. Quant à Lily Franky, avec qui elle partage l’affiche, il est l’un des acteurs phares de Kore-eda : il a tourné notamment dans TEL PÈRE, TEL FILS et UNE AFFAIRE DE FAMILLE.
RENOIR
Présenté en Compétition officielle à Cannes, RENOIR traite de l'approche singulière du deuil par une enfant de 11 ans avec une grande délicatesse.
Présenté à Un Certain regard en 2022, son premier film, PLAN 75, avait obtenu une mention à la Caméra d’or. De retour à Cannes, Chie Hayakawa fait partie des nouvelles venues de la compétition, aux côtés de la Française Hafsia Herzi, de l’Espagnole Carla Simón et de l’Allemande Mascha Schilinski. Des réalisatrices sur lesquelles le jury de Juliette Binoche portera un regard particulièrement attentif. C’est vraiment ce qu’appelle RENOIR, un film où chaque plan séduit par sa composition mais semble s’effacer derrière le suivant, souvent emporté par une brièveté qui, d’abord, désoriente. Un temps d’acclimatation est nécessaire pour apprécier cette mosaïque subtile où Chie Hayakawa a rassemblé de précieux éclats d’enfance qui la ramènent en 1987, quand elle avait 11 ans, comme son héroïne, l’adorable Fuki. – Télérama (mai 2025)
RENOIR | SYNOPSIS
Banlieue de Tokyo, 1987. Fuki, 11 ans, vit entre un père hospitalisé et une mère débordée et absente. Un été suspendu commence pour Fuki, entre solitude, rituels étranges et élans d’enfance. Le portrait d’une fillette à la sensibilité hors du commun, qui cherche à entrer en contact avec les vivants, les morts, et peut-être avec elle-même.
RENOIR | AVIS
«Chie Hayakawa brosse par touches éclatantes le portrait d’une fillette délaissée dont le père se meurt. D’apparence modeste, mais retentissant d’émotions, ce film dégage une magie singulière, qui ne laisse pas indifférent.» – Télérama | «Le film de la Japonaise Chie Hayakawa sur l’isolement rêveur d’une enfant de 11 ans confrontée à la maladie de son père ne dévie pas du chemin qu’il s’est soigneusement tracé.» – Libération | « La cinéaste japonaise Chie Hayakawa tisse une oeuvre d’une infinie délicatesse sur le regard porté par l’enfance sur le monde torturé des adultes» – cineuropa