Portrait stupéfiant d’une star de la tauromachie, Andres Roca Rey, saisi dans l’effroi de l’arène, au fil d’une douzaine de corridas à Séville, Madrid. Le face-à-face entre le torero et l’animal est filmé au téléobjectif en plan serré. Le réalisateur Albert Serra n’est pas un aficionado de la corrida, c’est en s’y rendant sur les conseils d’un ai qu’il y a vu un sujet : «Avec ce film, je ne voulais pas défendre la corrida, mais faire une grande œuvre de cinéma.» témoigne le cinéaste catalan.
TARDES DE SOLEDAD
Un film documentaire extraordinaire, hypnotique et ambiguë sur la tauromachie et la mort.
TARDES DE SOLEDAD | SYNOPSIS
À travers le portrait du jeune Andrés Roca Rey, star incontournable de la corrida contemporaine, Albert Serra dépeint la détermination et la solitude qui distinguent la vie d’un torero. Par cette expérience intime, le réalisateur de PACIFICTION livre une exploration spirituelle de la tauromachie, il en révèle autant la beauté éphémère et anachronique que la brutalité primitive. Quelle forme d’idéal peut amener un homme à poursuivre ce choc dangereux et inutile, plaçant cette lutte au-dessus de tout autre désir de possession ?
TARDES DE SOLEDAD | AVIS
«TARDES DE SOLEDAD montre la corrida avant qu’elle ne soit musique, poésie ou danse (puisqu’elle a souvent été comparée à ces arts) : la corrida décomposée, dépoétisée, toute crue.» – Cahiers du Cinéma | «Serra filme un monde parallèle, hors du nôtre, hallucinant et pourtant bien réel, où le torero au regard fou sadise le taureau, où chaque membre de la cuadrilla est complètement accro à la testostérone et à l’adrénaline, voire à la cruauté, où chacun semble vivre dans un état second.» – Les Inrockuptibles | «Rien n’est caché, ni de la souffrance animale ni des risques mortels pris par le torero, qui régulièrement est grièvement blessé. Jamais on n’avait vu des corridas filmées de si près, souffle du taureau inclus. Le résultat est impressionnant de beauté et brutalité.» – La Tribune du Dimanche