La véritable vocation de Volker Bertelmann était toutefois d’accompagner le 11e Prix international de la musique de film à la Tonhalle de Zurich en tant que président du jury. Ce prix a été remporté par Elliot Murphy, qui a réussi à s’imposer parmi trois finalistes. Tous trois avaient écrit une partition pour le même court-métrage. La soirée a été complétée par un concert de musique de film sous la direction de Frank Strobel, expert en musique de film.
Le musicien Volker Bertelmann a reçu le Career Achievement Award dans le cadre du Zurich Film Festival 2023
- Publié le 3. octobre 2023
L'Allemand est lauréat du prix Ocar pour la bande originale du film "Im Westen nichts Neues".
En tant que président du jury du 11e Concours international de musique de film, Bertelmann a remis à Elliot Murphy l’Œil d’or, doté de 10 000 CHF, pour la meilleure musique de film internationale. Le jury composé de 5 personnes, à savoir Volker Bertelmann, le chef d’orchestre Frank Strobel, le compositeur Mark Bächle, la réalisatrice Sophie Linnenbaum et l’animatrice Gabrielle Selnet, a justifié sa décision : “Sa musique donne au film une identité supplémentaire très particulière sans pour autant écraser le film, si bien que l’on souhaiterait ne pas vouloir voir le film sans la musique”.
Volker Bertelmann – plus de trente bandes originales
Avec le Career Achievement Award, le Zurich Film Festival rend hommage à des cinéastes importants dont les œuvres ont marqué et enrichi le cinéma. Volker Bertelmann, pianiste virtuose, a composé des musiques emblématiques. Ses compositions exceptionnelles et complexes accompagnent toujours avec authenticité les histoires que racontent les films. Bertelmann a créé sa musique de film la plus réussie pour IM WEST NTS NEUES d’Edward Berger, qui a été présenté en première européenne au ZFF l’année dernière. Ce film anti-guerre a été récompensé par quatre Oscars, dont celui de la meilleure musique de film. “Le motif minimaliste à trois tons souffle littéralement sur les champs de bataille d’Edward Berger. Et tandis qu’il se fraie un chemin, profondément sous notre peau, il éveille ce sentiment profond de nostalgie indéfinie”, explique le directeur artistique Christian Jungen. “La quête insatiable de Bertelmann pour de nouvelles réponses sonores aux effets cinématographiques s’est traduite entre-temps par plus de trente bandes sonores, et j’ai le sentiment que ce n’est qu’un début. C’est déjà l’œuvre d’une vie”.